Venise et retour à Padoue
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Samedi 25 octobre
Je me lève à 7h pour prendre le train qui m'emmènera dans le sens inverse, vers Padoue. Je dois encore faire de nombreux changements (voir Padoue et Borgotaro) et vers midi j'arrive à Venise après un arrêt à Padoue.
Je me suis souvent senti dépaysé pendant ma césure mais Venise c'est vraiment une atmosphère à part. Nous avons réservé une chambre d'hôtel sur la lagune et son labyrinthe de petites rues, traversée par le "S" du grand Canal. Sans plan il est difficile de s'orienter dans la ville vu l'étroitesse des rues et leur ressemblance. Le samedi nous flânons au hasard.
Le grand Canal
On ne présente plus les gondoles
Dimanche 26 octobre
Nous traversons la lagune jusqu'à la fameuse place Saint Marc et son Palais des Doges. Nous avons de la chance, il fait très beau.
Le Pont des Soupirs, qui mène du Palais des Doges, à droite, aux prisons, à gauche
La place Saint Marc et son campanile au crépuscule
Lundi 27 octobre
Nous prenons les transports en commnu de Venise : le vaporetto, un bateau qui dessert des arrêts tout le long du grand Canal et sur les abords de la lagune. Notre destination : les îles de la baie, Murano, Burano et Torcello.
Un souffleur de verre à Murano
Burano
Le vaporetto entre Burano et Torcello
Mardi 28 octobre
Nous avons rejoint Padoue la veille au soir. A 8h commence l'assemblée générale de StarTree où je retrouve Laura et Liviu, mes chers contacts de Roumanie. Au programme du jour : la mise au point, au cas par cas, de l'avancée de la récolte des données pour le projet. La Finlande et la Roumanie font partie des bons élèves ; à Suceava, il y a même "trop" de données car l'enquête a été commencée avec la première version du questionnaire qui a été changée depuis, d'où mon aide en septembre pour remplir le nouveau questionnaire. Cette base de données de cueillette et de consommation qui a été constituée à tort retient pourtant l'attention des Italiens, qui s'occupent de l'analyse des données, pour sa taille et sa pertinence dans le cadre de l'étude de cas roumaine.
Etal de champignons et de légumes sur le marché de Padoue
Mercredi 29 octobre
Nous allons à l'excursion qu'a préparée l'équipe organisatrice. Au programme : la visite de 3 entreprises, des présentations de produits innovants italiens, un déjeuner et un dîner d'excursion payant.
C'est une excellente journée au cours de laquelle j'apprends beaucoup sur le rôle de l'Italie sur le marché européen des champignons. L'une des entreprises que nous visitons est leader du marché des champignons forestiers frais : leur logistique a de quoi impressionner et la Roumanie est l'un de leurs fournisseurs principaux.
Les repas sont absolument excellents malgré quelques surprises à l'apéritif !
Une assiette beaucoup plus classique, et vraiment délicieuse
Jeudi 30 octobre
C'est la conclusion de l'AG qui se termine par une présentation des résultats de chaque groupe de travail. Je suis un peu désorienté par la masse d'informations qu'on nous fournit ! Avant de se quitter l'équipe nous propose un tour dans le jardin botanique de Padoue qui est le plus vieux du monde (mais à présent modernisé avec sa serre tropicale).
Le jardin d'origine
Les serres
Vendredi 31 octobre
Nous passons une dernière journée à Venise, l'occasion de retourner place Saint Marc et de faire des tours de vaporetto.
Mosaïque sur la facade d'une maison donnant sur le grand Canal
Les quais depuis la place Saint Marc, au crépuscule
Samedi 1 novembre
Laura m'a promis de contacter ses connaissances en Serbie, qui est ma prochaine étape sur les chemins de la forêt européenne. Ces gens n'ont malheureusement pas pu venir à l'AG. En attendant, je me réinstalle à la Casa dei Colori qui m'avait accueilli au début du mois où je partage ma chambre avec un polonais sympathique, qui est amusé par mon projet car comme en Russie, les champignons sont très appréciés dans son pays.
Dimanche 2 novembre
Aujourd'hui, gros brainstorming sur mon voyage vers la Serbie. J'étudie toutes les options, notamment celle du bateau pour le Monténégro (il y a une route très pittoresque à y faire en train, qui traverse les montagnes jusqu'en Serbie et qui est surnommée la plus belle ligne de train d'Europe). Je n'ai pas envie de m'éterniser à Padoue surtout que la saison avance, j'ai donc peur d'arriver un peu tard en Serbie pour y profiter des produits de l'automne.
Lundi 3 novembre
Assez logiquement, je me suis décidé pour le moins cher : le bus ! J'en ai trouvé un scandaleusement bon marché : 45€, direct pour Belgrade et depuis la gare de Padoue s'il vous plaît ! Je le prends à 20h30.
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